Témoignage de Félix | Consultant senior pour Adone Suisse

Je suis né et j’ai grandi dans la région de Grenoble. Bac en poche, j’ai intégré une classe prépa maths SUP/SPE au lycée Champollion de Grenoble à l’issue de laquelle j’ai fait le dur choix de quitter mes montagnes pour rejoindre une école de commerce en région parisienne : Mines-Telecom Business School. C’est après 8 années d’expériences professionnelles variées, dans 4 pays et 3 continents, que j’ai rejoint Adone Suisse en mars 2020.

 

Quel est ton parcours professionnel ?

J’ai débuté ma carrière en 2012 en tant qu’account manager Ecommerce/CMS au sein de la filiale Suisse du groupe Smile Open Source Solutions. Après 2 années de business development intensif, j’ai eu l’opportunité d’enfiler le costume de CP fonctionnel pour la refonte worldwide des boutiques en ligne de la marque Lindt & Sprüngli. Une année de projet pendant laquelle je quittais chaque comité de projet hebdomadaire avec un sac rempli de tablettes de chocolats, offertes par le client !

A l’issue de ce projet, je me suis installé en 2015 à Lyon pour monter mon entreprise : j’ai créé avec deux associés un réseau de distribution (physique et digital) de produits alimentaires, en local et direct producteur, que l’on ambitionnait de faire évoluer vers un modèle cashless s’appuyant sur la technologie RFID pour dématérialiser le processus de passage en caisse. L’idée semblait bonne, mais la technologie et le marché manquaient alors de maturité. J’ai choisi de quitter l’entreprise pour rejoindre Lacoste début 2017, qui me proposait un VIE, basé à NYC, en tant que CP Ecommerce et Omnichannel pour la région North America (US, Canada, et Mexique). A la fin de cette mission VIE, j’ai été transféré à Hong Kong en Aout 2018 par Lacoste pour poursuivre sur ma lancée et accompagner les marchés asiatiques à déployer de nouvelles fonctionnalités et outils omnichannel (tablette en magasin, ship from store, click & collect, etc.). J’ai occupé ce poste jusqu’en Février 2020, avant de rejoindre Adone !

Pourquoi avoir choisi de rejoindre la filiale suisse d’Adone Conseil en particulier ?

Je garde un excellent souvenir de mes premières années pro en Suisse : malgré sa petite taille, ce pays compte de nombreuses entreprises internationales qui placent l’excellence et l’innovation au cœur de leur ADN. J’avais également à l’époque déjà travaillé au sein d’une entreprise qui, comme Adone, développait sa filiale Suisse. Ce nouveau challenge m’a immédiatement convaincu !

En quoi consiste ta mission actuelle et quels sont ses enjeux ?

Je suis actuellement en mission pour PMI (Philip Morris International), et joue le rôle de CP dans le cadre du projet de déploiement worldwide du POS CEGID Y2 dans les boutiques. En parallèle de l’accompagnement que je réalise actuellement pour plusieurs marchés européens, je suis impliqué avec les équipes supply chain et finance sur le design et l’implémentation de features, pour certaines omnichannel, qui viendront améliorer les expériences utilisateur en magasin.

Qu’as-tu appris au cours de tes différentes missions ?

Qu’ensemble on va plus loin ! Dans nos métiers, on est souvent confrontés à des changements inattendus de périmètre ou à des retards, impactant de nombreuses équipes. Avec un peu de recul et en se serrant les coudes, on peut surmonter tous les obstacles auxquels on fait face sur un projet, et cela en conservant une bonne ambiance de travail.

Quelles sont, selon toi, les clés de la réussite d’une mission  ?

De la rigueur, afin que les interlocuteurs avec lesquels on interagit aient confiance en la qualité de notre travail. Également, une bonne capacité d’écoute et une faculté à se mettre à la place des autres : c’est essentiel pour garder une relation saine avec ses collaborateurs, quoi qu’il arrive.

Quel est ton meilleur souvenir professionnel  ?

Un business trip au Japon lorsque j’étais chez Lacoste en Asie. J’ai passé une semaine super enrichissante à Tokyo, aussi bien dans le cadre du projet pour lequel j’étais venu assister les équipes japonaises et leur prestas, que dans la découverte de la ville, facilitée par mes collègues locaux qui étaient aux petits oignons avec moi.

Qu’est-ce qui te plaît chez Adone Conseil ?

L’approche très humaine, et l’extrême sympathie qui se dégage de tous les collaborateurs du cabinet avec qui j’ai interagi jusqu’à maintenant. Je commence à être persuadé que c’est un critère de recrutement des candidats 😊.

Un conseil pour ceux qui débutent ou rejoignent Adone Suisse ?

Faites vous confiance, avec de la volonté et du travail vous excellerez. Et en cas de doute, sachez que votre manager Adone sera toujours disponible pour vous épauler !

Témoignage de Vincent | Stagiaire devenu Consultant Adone

J’ai grandi dans un petit village au bord de la mer en Italie du sud. Après mon Bac, j’ai fait mes valises et je me suis installée à Milan pour aller à l’université, afin d’acquérir une dimension plus internationale que celle que l’Italie du sud pouvait m’offrir. J’ai fait un Erasmus à Dublin, puis un stage à Bombay, et enfin un autre Erasmus à Paris. J’aurais dû rentrer au bout de 6 mois mais cela fait depuis 2009 que je suis ici !

 

Quel est ton parcours professionnel ?

Mon tout premier stage était à la rédaction d’un journal en Inde, mais j’avoue que, durant cette expérience, la vie là-bas m’a beaucoup plus intéressée que le stage en lui-même.
Après avoir terminé mes études, j’ai démarré ma carrière dans le digital. J’ai travaillé dans le Groupe Hachette Livre en tant que responsable des projets numériques pour l’éducation. J’adorais mon travail et mon équipe, mais après 6 ans, il était temps de passer à autre chose.
J’ai mis à jour mon CV un vendredi, on m’a appelée le lundi suivant, et trois semaines plus tard, je signais pour cette belle nouvelle aventure qu’est Adone Conseil. Aujourd’hui, après trois ans, je suis ravie d’avoir rejoint le Cabinet qui m’a permis d’évoluer en tant que Manager et Responsable de l’offre Clienteling.

 

En quoi consiste le rôle d’un responsable d’offre ?

Être en charge de l’offre Clienteling chez Adone c’est être inspirée par une équipe de consultant(e)s passionné(e)s et compétent(e)s, c’est accompagner nos talents pour qu’ils soient toujours épanouis dans leurs missions respectives, c’est être toujours à l’affût des innovations du marché, c’est construire la bonne stratégie pour accompagner nos clients sous le signe de l’excellence.

 

En quoi consiste ta mission actuelle et quels sont ses enjeux ?

Je suis en mission depuis 2016 sur le pilotage d’une équipe digitale (PIM/DAM/Digital in Store/Digital Learning) dans un groupe de luxe français.

 

Qu’as-tu appris au cours de tes différentes missions ?

Qu’il y a toujours une solution, il suffit de la trouver (ou de la créer) et tout ira bien !

 

Quelles sont, selon toi, les clés de la réussite d’une mission ?

L’entraide et le partage. On le dit souvent, “tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin ”.

 

Quel est le meilleur souvenir de ta vie professionnelle ?

Mon meilleur souvenir, c’était à la fin de mon projet précédent : on avait livré le projet à temps et c’était mon dernier jour et mon pot de départ. Mon patron avait réuni 80 personnes pour me dire au revoir, la direction nous avait ouvert la salle de cérémonie et payé un traiteur pour l’occasion. J’ai été très émue…

 

Qu’est-ce qui te plaît chez Adone Conseil ?

La recherche de l’excellence. Et les gens aussi, mais c’est un peu lié !

 

Un conseil pour ceux qui débutent ou rejoignent Adone Conseil ?

N’ayez pas peur d’aller vers les autres. Tous les Adoniens seront prêts à vous aider et vous donner de bons conseils. On gagne tellement de temps à se faire aider !

Témoignage de Brigida | Manager chez Adone

J’ai grandi dans un petit village au bord de la mer en Italie du sud. Après mon Bac, j’ai fait mes valises et je me suis installée à Milan pour aller à l’université, afin d’acquérir une dimension plus internationale que celle que l’Italie du sud pouvait m’offrir. J’ai fait un Erasmus à Dublin, puis un stage à Bombay, et enfin un autre Erasmus à Paris. J’aurais dû rentrer au bout de 6 mois mais cela fait depuis 2009 que je suis ici !

 

Quel est ton parcours professionnel ?

Mon tout premier stage était à la rédaction d’un journal en Inde, mais j’avoue que, durant cette expérience, la vie là-bas m’a beaucoup plus intéressée que le stage en lui-même.
Après avoir terminé mes études, j’ai démarré ma carrière dans le digital. J’ai travaillé dans le Groupe Hachette Livre en tant que responsable des projets numériques pour l’éducation. J’adorais mon travail et mon équipe, mais après 6 ans, il était temps de passer à autre chose.
J’ai mis à jour mon CV un vendredi, on m’a appelée le lundi suivant, et trois semaines plus tard, je signais pour cette belle nouvelle aventure qu’est Adone Conseil. Aujourd’hui, après trois ans, je suis ravie d’avoir rejoint le Cabinet qui m’a permis d’évoluer en tant que Manager et Responsable de l’offre Clienteling.

 

En quoi consiste le rôle d’un responsable d’offre ?

Être en charge de l’offre Clienteling chez Adone c’est être inspirée par une équipe de consultant(e)s passionné(e)s et compétent(e)s, c’est accompagner nos talents pour qu’ils soient toujours épanouis dans leurs missions respectives, c’est être toujours à l’affût des innovations du marché, c’est construire la bonne stratégie pour accompagner nos clients sous le signe de l’excellence.

 

En quoi consiste ta mission actuelle et quels sont ses enjeux ?

Je suis en mission depuis 2016 sur le pilotage d’une équipe digitale (PIM/DAM/Digital in Store/Digital Learning) dans un groupe de luxe français.

 

Qu’as-tu appris au cours de tes différentes missions ?

Qu’il y a toujours une solution, il suffit de la trouver (ou de la créer) et tout ira bien !

 

Quelles sont, selon toi, les clés de la réussite d’une mission ?

L’entraide et le partage. On le dit souvent, “tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin ”.

 

Quel est le meilleur souvenir de ta vie professionnelle ?

Mon meilleur souvenir, c’était à la fin de mon projet précédent : on avait livré le projet à temps et c’était mon dernier jour et mon pot de départ. Mon patron avait réuni 80 personnes pour me dire au revoir, la direction nous avait ouvert la salle de cérémonie et payé un traiteur pour l’occasion. J’ai été très émue…

 

Qu’est-ce qui te plaît chez Adone Conseil ?

La recherche de l’excellence. Et les gens aussi, mais c’est un peu lié !

 

Un conseil pour ceux qui débutent ou rejoignent Adone Conseil ?

N’ayez pas peur d’aller vers les autres. Tous les Adoniens seront prêts à vous aider et vous donner de bons conseils. On gagne tellement de temps à se faire aider !

Retailtainment : l’expérience au cœur du parcours d’achat

 

L’expérience comme moteur d’achat

 

Plusieurs études récentes montrent que les consommateurs dépensent de moins en moins d’argent pour acheter des biens de consommation, préférant plutôt investir dans des expériences. L’explication à cette tendance est facile à comprendre : les expériences procurent une satisfaction plus durable que l’achat de biens matériels.
Cela est d’autant plus vrai pour les Millennials.

Selon une étude conduite en 2018 par Eventbrite, une plateforme mondiale spécialisée dans les expériences partagées, 3 Millennials sur 4 préfèrent dépenser leur argent pour une expérience ou un événement plutôt que pour acheter quelque chose qu’ils désirent.

Ce comportement est alimenté par l’importance que les réseaux sociaux ont auprès des Millennials. Partager leurs expériences et influencer leurs cercles permet de gagner l’attention digitale et la reconnaissance virtuelle dont ils ont besoin.
Etant donné ce contexte, de plus en plus d’acteurs se tournent vers le « Retailtainment ».

 

Qu’est-ce que le « Retailtainment » ?

 

Le mot « Retailtainment » est un néologisme qui combine retail (commerce) et entertainment (divertissement, loisirs).

Il a été utilisé pour la première fois en 1999 par le sociologue américain George Ritzer dans son livre Enchanting a Disenchanted World : Revolutionising The Means of Consumption. Il définissait ce concept comme l’utilisation du divertissement pour augmenter l’intérêt des consommateurs pour un produit et leur envie d’acheter.

Au début, cette pratique fut appliquée pour redynamiser la venue des visiteurs dans les centres commerciaux, en transformant ces derniers en lieux de loisirs. Aujourd’hui, le « Retailtainment » se présente comme un véritable atout pour optimiser la relation client. Les marques – de luxe, entre autres – utilisent désormais ce concept pour proposer une expérience unique aux consommateursvisiteurs. L’objectif est de proposer des activités toujours plus spectaculaires et immersives aux visiteursvisiteurs de leurs boutiques physiques.

 

Le Retailtainment et les nouvelles technologies

 

Le développement de l’e-commerce est fulgurant, et ce n’est que le début. Mais, si Amazon est en bonne voie pour acquérir le monopole des achats de commodités, pour les industries comme la mode, c’est l’expérience et la nouveauté qui priment, l’avenir se situe donc en boutique.

Dans ce contexte, José Neves, le fondateur de Farfetch, portail e-commerce pour les marques de luxe, a compris que pour garder son avantage concurrentiel, il fallait investir dans le brick and mortar. En 2017, il a annoncé le lancement de sa première boutique physique à Londres. Un système d’enregistrement permet de reconnaître les clients à leur entrée dans la boutique ; des étagères à vêtements avec radio-identification détectent les produits regardés par les acheteurs pour créer automatiquement une liste d’envie ; des miroirs digitaux permettent de consulter cette liste et de projeter les vêtements dans différentes tailles et couleurs sur les clients.
L’objectif de cette boutique du futur – le projet a été baptisé, de façon très ambitieuse, The Store of the Future – est de fournir une expérience sur mesure et sans effort qui puisse rallier le meilleur de l’expérience d’achat en boutique, avec la rapidité et le confort du e-commerce.
Si l’exemple de Farfetch est très intéressant, d’autres marques ont compris la puissance des nouvelles technologies pour offrir une expérience d’achat mémorable.

 

Le Retailtainment comme art de vie

 

Certaines marques adoptent une approche totalement opposée, en « ralentissant » le processus d’achat plutôt que d’enrichir l’expérience sensorielle déjà chargée qui accompagne généralement le parcours en magasin.
C’est l’approche adoptée par Barnes & Noble, la chaîne de librairies la plus importante aux US. En fin 2017, Barnes & Noble a ouvert quatre nouveaux concept stores. L’expérience de « Retailtainment » est construite autour d’un restaurant et un bar, avec une combinaison de sièges traditionnels et , de sièges de salon et de prises électriques pour les appareils des clients. Mais quel était l’objectif derrière cette stratégie de sit-and-stay ? L’un des principes centraux du « Retailtainment » est la notion que plus les gens passent du temps dans un magasin, plus ils ont de chances d’acheter quelque chose.

 

Le Retailtainment comme expérience sociale

 

Les clients, en particulier les jeunes générations, sont des grands vecteurs de publicité gratuite via leurs réseaux sociaux : les recommandations sur les médias sociaux constituent le nouveau bouche-à-oreille. Alors, qu’est-ce qui rend un magasin ou ses produits dignes d’être publiés sur Instagram ?
Pensons à è l’engouement pour le Unicorn Frappuccino, créé par Starbucks il y a quelques mois. Selon de nombreux témoignages, la boisson était terrible du point du vue de son goût, mais restait un succès retentissant. Alors, comment une entreprise peut-elle améliorer l’impact visuel de ses magasins et/ou des produits ? Dans l’ensemble, il faut enthousiasmer les consommateurs pour susciter l’envie de partager cet enthousiasme sur Instagram et sur les réseaux sociaux plus en général.

 

Les facteurs clés de succès

 

Nous avons vu, dans la section précédente, que le « Retailtainment » peut s’exprimer de nombreuses façons , au point qu’il paraît presque absurde d’inscrire les différentes expériences citées dans une même catégorie stratégique.

Mais en regardant de plus près, nous pouvons lister cinq facteurs communs qui définissent le succès de chaque expérience :

  1. L’interactivité : le client ressort de chaque expérience en ayant vu, écouté, touché, goûté, senti quelque chose, ce qui crée des souvenirs.
  2. L’originalité : le client à l’impression d’entrer dans un monde différent de celui auquel il est habitué au quotidien.
  3. La personnalisation : le client vit une expérience qui a été pensée pour lui, à partir des informations que la marque a pu récolter tout au long de leur relation.
  4. L’inattendu : le client participe à des expériences uniques qui ancrent la marque dans sa mémoire.
  5. La fiabilité : le client profite d’une expérience parfaitement construite, sans points de frictions .

 

Pour conclure, pour que la stratégie du « Retailtainment » soit efficace, il ne suffit pas de dépenser des fortunes dans des gadgets pour les boutiques. Bien entendu, des investissements importants sont souvent nécessaires, mais le résultat dépendra de la capacité à créer des expériences d’achat nouvelles et personnalisées.